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Le Centre des petites entreprises et de l’entrepreneuriat (Sbec) ambitionne d’outiller les jeunes à l’entrepreneuriat. Pour leur meilleure insertion socio-professionnelle. En tant que centre d’incubation et cabinet d’expert, le souci de renforcer les capacités des jeunes se justifie par «la durée d’une entreprise au Cameroun [qui] est moins de trois ans», souligne Laurent Brice Nsengue, Manager assistant à la Sbec.

Les raisons de leurs morts précoces sont d’une part exogènes: l’accès aux financements, les infrastructures, le problème de fiscalité… Les raisons sont aussi endogènes. Il y a en effet la responsabilité des jeunes entrepreneurs qui n’intègrent pas «les techniques de gestion professionnelle de l’entreprise». D’où ces formations pour permettre aux jeunes d’avoir une vision plus claire de leur projet entrepreneurial. Pour asseoir ce projet, qui préoccupe tant le Sbec, les formations sont lancées dans les cinq régions du pays, notamment l’Ouest, le Centre, le Littoral, le Sud-Ouest et le Nord. Outre le renforcement des capacités, les formations permettent «de sélectionner ceux qui vont bénéficier d’un support ou soutient administratif, c’est-à-dire de la mise en place de la comptabilité, d’un business plan ou la planification des entreprises et aussi la maitrise des impôts, de la fiscalité», fait savoir Laurent Brice Nsengue.

À l’actif, 600 jeunes entrepreneurs ont déjà bénéficié de ces formations et le sentiment que «le projet est sur la bonne pente, beaucoup de jeunes s’intéressent, les chiffres évoqués supra sont fort évocateurs et nous envisageons former autant des jeunes à la culture entrepreneuriale», se réjouit le Manager assistant de la Sbec. Plaidoirie Le Sbec n’entend pas s’arrêter aux objectifs évoqués ci-dessus. Elle mène une plaidoirie auprès du gouvernement pour l’amélioration du climat des affaires et permettre aux jeunes entreprises de s’inscrire dans la durée. «On essaie de demander d’insister sur les recettes non fiscales pour couvrir les recettes fiscales, cela permettra au gouvernement de pouvoir réduire la mort précoce des entreprises et d’assurer leur pérennité», martèle, Laurent Brice Nsengue. Le montant d’adhésion à la Sbec oscille entre 5000 FCFA pour les membres simples à 25000 FCFA pour les membres premium. «Nous conseillons les jeunes de faire partie des membres premium, parce qu’ils bénéficient de tous les accompagnements en terme de planification, la facilitation d’accès aux financements, de la mise en place d’une gestion commerciale, et en termes de la mise de la comptabilité», conclut Laurent Brice Nsengue, Manager Assistant de la Sbec.

Source : Journal Integration